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    Dans le manga, le tome 2, dossier 8

     

     

    Dans le restaurant

     

         Pour la première vignette, nous avons tout d’abord un plan d’ensemble sur la Préfecture d’Iwate. En bas de la vignette, un récitatif nous indique la date, le lieu et l’heure où se trouve Nobita. La deuxième vignette affiche un plan rapproché de l’enseigne du restaurant : « ramen Takamura ». La troisième vignette présente un bol de « ramen au soja », la manière dont il a été représenté le rend appétissant et réel. 

     

    Dans le restaurant

     

     

         L’onomatopée « CLAC » désigne le bruit de la séparation des baguettes pour ensuite commencer à manger. A la quatrième vignette, Nobita boit la sauce de « ramen » comme l’indique l’onomatopée « SLURP ». Il a les yeux fermés prouvant qu’il apprécie son repas et il y a aussi deux bulles qui expriment les pensées du personnage.

     

    Dans le restaurant

      

         La serveuse lui amène un plat de Gyôza alors qu’il n’en a pas commandé. Les traits irréguliers du contours des bulles, les deux « euh » et les trois petits points nous montrent qu’il est timide et notamment avec les femmes. Dans la septième vignette, le mangaka a même ajouté un récitatif ironique. La serveuse lui dit en souriant que c’est pour le remercier de sa fidélité. Nobita ne parvient pas à dire : « merci » correctement.

     

    Dans le restaurant

     

         Pendant ce temps-là des habitués du restaurant demandent en rigolant eux aussi des Gyôzas. La jeune femme leur répond par une pique humoristique, les habitués se mettent à rigoler comme le montrent les onomatopées « HA HA HA HA ! ». C’est ensuite un plan de vue de plus en plus rapproché, pendant 3 vignettes Nobita nous fait part de ses pensées. Ce qui nous permet de mieux le comprendre et d’entrer dans la peau du personnage.

     

    Dans le film

     

     

    Dans le restaurant

    Dans le restaurant 

    Dans le restaurant

    Dans le restaurant

    Dans le restaurant

      

      Dès la première scène, nous avons un plan moyen. Nobita est assis près du comptoir du restaurant de ramen, il est retourné pour regarder les informations. Il y a ensuite un gros plan sur la télévision qui affiche la présentatrice qui demande si les téléspectateurs sont pour ou contre l’avis du professeur (scène précédente). Comme dans le manga, la scène pour les Gyôzas se déroule de la même manière, Nobita se met à bégayer en voulant remercier la serveuse.

     

    Dans le restaurant

    Dans le restaurant

    Dans le restaurant

    Dans le restaurant

     

      On entends les informations en bruit de fond, néanmoins la scène du commentaire des habitués a été supprimée. Les nouvelles technologies dans cette scène sont plus présentes que dans le manga, on nous montre en gros plan les informations et le piratage de Paperboy qui a piraté la chaîne télévisée. Il annonce que sa prochaine cible sera Shitaragi Tadashi (le professeur, un membre de la chambre des représentants).

     

    Dans le restaurant

     

      Nous changeons de point de vue et nous nous retrouvons du côté des policiers. Plusieurs compagnies de sécurité sont réunis, le chef de la police annonce l’état majeur envers cette menace terroriste. La sécurité publique se moque du département de lutte contre la cybercriminalité qui n’a toujours pas arrêté Paperboy .

     

    Dans le restaurant

     

      Par la suite, nous découvrons progressivement la devanture du restaurant, à noter qu’il pleut des cordes dehors. Le réalisateur à ajouté un élément : Gates entre dans le restaurant trempé de la tête aux pieds.

     

    Dans le restaurant

    Dans le restaurant

    Dans le restaurant

     

      Il s’adresse à Nobita en lui disant « T’es venu ? » avant de s’asseoir à côté de lui. Gates n’était visiblement pas sûr que Nobita serait présent à leur rendez-vous. Gates met des clés sur le comptoir, un insert est fait sur celle-ci, ce qui attire la curiosité des spectateurs. On voit les personnages de dos, puis de face lorsque Nobita récupère les clés. Il met précipitamment son sac sur l’épaule et sort du restaurant.

     

    Manga-film : comparaison du dialogue

    Manga :

    La serveuse: Bonjour ! Et un bol de ramen aux œufs sauce soja, un !

    Nobita : Hum… Boit la sauce soja Y a pas à dire, c’est vraiment ici qu’on trouve les meilleur ramen au soja !

    La serveuse: lui apporte des Giozas: Tenez… c’est pour vous !

    Nobita dans ses pensées : Hein ? Mais pourquoi ?

    Nobita : Euh...Mais… Je..Pas..Euh…

    Il essaie de dire dire : « Je n’ai pas commandé de Gyozas. »

    La serveuse sourit : Petit cadeau de la maison…Pour vous remercier de votre fidélité !

    Nobita dans ses pensées : C’est toujours la même chose ! Dès qu’une fille m’adresse la parole…C’est la panique totale ! J’ai le cerveau qui surchauffe… Et je ne trouve plus mes mots ! Tous ce qui sort, c’est un charabia incompréhensible ! J’ai dû lui faire une sale impression ! Niveau politesse, déjà c’est pas brillant...J’ai pas été fichu de lui dire merci !

     

    Film:

    Nobita s'est retourné pour regarder les informations.

    Nous attendons vos réactions via internet. Êtes vous pour ou contre l'avis du professeur ? Veuillez vous connecter sur le site officiel pour y répondre.

    La serveuse pose les Gyôzas sur la table.

    Nobita: N-Non...Je n'ai pas commandé de Gyôzas...

    La serveuse sourit : Pour vous remercier de votre fidélité, c'est cadeau.

    Nobita: M-Merci...

    Dans le futur, pour utiliser Internet...Il faudra obligatoirement un identifiant unique enregistré. J'ai déposé ce projet de loi pour la prochaine assemblée. C'est vraiment une folle idée. Je veux abolir la publication des messages anonymes. Je veut créer un réseau Internet où tout le monde se sentira à l'aise.

    Paperboy vient de pirater les informations : Voici mes prédictions pour demain !

    Prédiction 5

    Paperboy pointe l'écran : La cible du jour est...Le député  Shitaragi Tadashi. Pour sois disant "assainir" Internet, il a proposé un proget de loi ridicule. Il vise à restreindre la liberté sur le web ! Ce déchet mérite une sanction. Ce mec... (Paperboy fait le signe de tuer quelqu'un) mourira dans les prochaines 24h.

    Inspecteur de police: La prédiction du meurtre d'un député... est non seulement un acte terroriste envers le pays, mais aussi un challenge pour nous, la Police. Nous devons faire notre possible pour empêcher ça. Durant la réunion du Congrès, nous devons nous préparer à toute éventualité? Pour assurer la protection des parlementaires et des autres participants. Soyez sûrs d'arrêter le suspect. C'est tout. Assis!

    Takuma (policier du groupe d'Erika): Juste parce que la cible est un politicien, on est tous mobilisés. 

    Erika: Le journaliste Paperboy qui est promu. Ah, la sécurité publique.

    Takuma (policier du groupe d'Erika): Sécurité publique?

    Un des membres de la sécurité publique: Les gars. Les informations qu'on nous a données.

    Kitamura ("rival" d'Erika, membre de la sécurité publique): Eh. Pouvez-vous trouver rapidement la source des émissions? Vous laissez même ce Paperboy actif.

    Takuma (police du groupe d'Erika): Qu'est-ce-que tu veux? C'est quoi cette façon de parler?

    Kitamura ("rival" d'Erika, membre de la sécurité publique): Ah, désolé, on est de bons amis de l'université. De la même promotion.

    Erika: On est pas amis.

    Kitamura ("rival" d'Erika, membre de la sécurité publique): En fait, tu n'as aucun ami.

    Erika: Ichikawa, je te laisse le reste.

    Informations à la télé -> Après la menace de mort du député Shitaragi Tadashi, la police a déclaré qu'il s'agissait d'un acte terroriste envers la nation. Elle se concentre sur l'arrestation des coupables.

    Serveuse: Bienvenue.

    Gates: T'es venu.

    - Un riz frit

    Serveuse: Ok!

    Gates donne les clés à Nobita. Nobita les prend et quitte le restaurant de ramens.


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  • Dans le manga

    La scène du parapluie commence à partir de la 3ème vignette de la page 153 du tome 2 du manga.

    3ème vignette: Nobita a fini de manger ses ramens, on le voit sortir du restaurant, il dit "Au revoir!" tout en fermant la porte dont on peut imaginer le bruit grâce à l'onomatopée "Fshh" ainsi que l'onomatopée japonaise "Zaaaa". En sortant du restaurant il est penché, c'est sûrement par signe de politesse, mais on peut aussi penser qu'il est triste de quitter le restaurant.

    Le parapluie

    4ème vignette: dans cette case verticale on a un angle de vue légèrement en contre-plongée et on remarque la serveuse qui regarde au loin depuis son restaurant et remarque qu'il pleut dehors. 

    5ème vignette: il s'agit du champ-contrechamp de la 4ème vignette, Nobita de l'entrée du restaurant a vu la serveuse, la serveuse lui dit ensuite "Monsieur! / Attendez une seconde!", Nobita ne comprend pas pourquoi la serveuse lui dit cela, il la regarde, d'un air gêné qu'on peut confirmer grâce à son expression du visage, il rougit et a une goutte de sueur sur sa joue gauche.

    6ème vignette: cette petite vignette horizontale, insiste sur le "Attendez une seconde" de la 5ème vignette. Il s'agit des pieds de la serveuse qui sont en action de course, ça met l'accent sur le fait que la serveuse est en train de se dépêcher pour revenir au plus vite vers Nobita. L'onomatopée "tap" et japonaise "tatsu" confirme le bruit de ces pas pressés.

    Le parapluie 

    7ème vignette: il y a un gros plan sur un parapluie que tient la serveuse. La serveuse dit "Il est un peu usé.."/"Mais je vous le donne", ces paroles sont preuves de la bonne volonté de la serveuse d'aider Nobita, de lui offrir ce parapluie pour qu'il ne soit pas mouillé.

    Le parapluie

    8ème vignette: il y a un très gros plan sur Nobita, il a une expression à la fois très surprise et gênée, il rougit encore une fois avec une goutte de sueur sur sa joue gauche. Il regarde sûrement la servante qu'on ne peut pas observer dans cette vignette. "Euh.."/"Mais.." confirment qu'il est extrêmement gêné, il ne sais pas quoi dire, répondre à la serveuse.

    Le parapluie

    9ème et 10ème vignette: on a un très gros plan cette fois-ci sur la serveuse, elle a remarqué quelque chose qui la fait froncer des sourcils, et a l'air à la fois surprise, stressée et agacée, le "oups!" confirme que quelque chose qui la dérange vient de se produire. A la 10ème vignette nous avons un très gros plan sur le parapluie, et on a la réponse à l'agacement de la serveuse: une des branches du parapluie s'est détachée du tissu, l'onomatopée "CRAC" met en évidence cela.

    Le parapluie

    11ème vignette: sur cette vignette verticale nous avons un gros plan sur la serveuse, elle a une expression désolée, il y a un souffle dessiné non loin de sa bouche pour exprimer le fait qu'elle est en train de soupirer. Elle a les yeux fermés et les sourcils vers le bas qui insistent sur son expression à la fois gênée et désolée de ce qui vient de se passer. Elle le dit d'ailleurs "Dé... Désolée..." et pour montrer à Nobita qu'elle est vraiment désolée de lui avoir proposé un parapluie usé, elle dit "Il va plus vous encombrer qu'autre chose".

    12ème vignette: sur cette vignette qui est également verticale, nous avons un gros plan de Nobita qui à son tour montre une expression gênée, son rougissement et ses gouttes de sueur accentue le fait qu'il est très timide. Il essai tant bien que de mal de répondre à la serveuse qu'il ne faut pas être désolée: "Ah.. non..."/"Pas du...je..." .

    Le parapluie 

    13ème vignette: nous avons une vignette horizontale qui montre Nobita en très gros plan. Il a une expression de rage, ses sourcils sont froncés, il continue à rougir, et crie "RAAH!", cette expression exclamative accentuée par les nombreux traits de dessin qui s'ensuivent montrent que Nobita est fâché contre lui-même, fâché de ne pas pouvoir s'exprimer clairement face à la serveuse du restaurant.

    Le parapluie

    14ème vignette: nous avons cette fois-ci (toujours dans une vignette horizontale) la serveuse en très gros plan. Elle a une expression de surprise, ses pupilles ont la lueur au même endroit: ils fixent Nobita. Elle rougit aussi, ce qui peut expliquer qu'elle a été surprise de cette réaction subite de Nobita.

    Le parapluie

    15ème vignette: dans cette vignette verticale nous avons un plan moyen. On peut observer Nobita et la serveuse qui sont face à face. La serveuse regarde toujours Nobita de manière surprise, quand à lui, le parapluie dans les mains s'élance "Je...je vous remercie!"/"Je..je le rapporterai la prochaine fois".

    16ème et 17ème vignette: dans la 16ème vignette nous avons un gros plan sur la serveuse, elle a les yeux fermés avec les sourcils légèrement vers le bas qui montrent qu'elle est gênée par la réponse de Nobita, elle dit "Oh... Mais non, ce n'est pas la peine"/"Il est tout déglingué", les mains qu'elle place à la verticale devant elle, accentue sa réponse, Nobita pourrait garder ce parapluie, ce n'est pas la peine de le rendre étant donné son état.

    Le parapluie 

    18ème vignette: nous avons une grande vignette qui prend la moitié de la page. Cette vignette est en contre-plongée. Nobita et la serveuse sont toujours face à face. On a dû mal à distinguer l'expression de la serveuse, mais elle à l'air toujours stupéfaite, en train de fixer Nobita, et attendre patiemment ce qu'il a à dire. On ne distingue point l'expression de Nobita, mais on sait qu'il est extrêmement gêné car il a la tête baissée et on peut voir du côté de sa joue droite qu'il rougit toujours. En fuyant le regard de la serveuse il répond "Je..je ne sais pas quand, mais..." / "Je reviendrai...vous le rendre!", ces phrases prouvent que malgré sa timidité, Nobita souhaite de tout son coeur faire savoir à la serveuse, qu'il a l'intention de la revoir, et par conséquent qu'il n'éprouve pas le besoin de garder ce parapluie.

    Le parapluie

    19ème et 20ème vignette: dans ces deux vignettes nous avons un très gros plan sur la serveuse et sur Nobita. Le très gros plan de la serveuse accentue son expression, elle rougit, elle est gênée par ce que vient de dire Nobita, et le fixe d'avantage, ses yeux sont devenues plus gros. Nobita ressent que la serveuse est en train de la fixer, et il a conscience de ce qu'il a dit, ce qui explique qu'il montre une expression très gênée: il est en sueur, rougit fortement et a toujours la tête penchée.

    Le parapluie

    21ème vignette: nous avons un gros plan de la serveuse. Elle a réagi positivement à ce que lui a dit Nobita, et essaie de mettre à l'aise Nobita en souriant d'un air joyeux et répondant "Eh bien, passez quand vous voulez!"/"Je vous attendrai!"

    Le parapluie

    22ème vignette: On remarque deux ordinateurs qui sont dans une salle très étroite. Nobita est rentré chez lui, il s'agit sûrement de sa chambre.

    Le parapluie

    23ème vignette: Il y a un très gros plan sur le parapluie, il à l'air d'être tenu dans les airs par Nobita car derrière le parapluie on observe le plafond. "Je vous attendrai", ces paroles de la serveuse des vignettes précédentes, montrent que Nobita repense à elle, à ce qu'elle lui a dit.

    Le parapluie

    24ème vignette: Allongé sur son lit, ses yeux regardent au loin, il tient son parapluie dans les airs. Il est content de ce qui vient de lui arriver. "Je vous attendrai", cette phrase résonne dans son esprit. Nobita dit "ça me fait plaisir..."/"de savoir que quelqu'un attend mon retour...". Il voulait à tout prix revoir la serveuse, et cette serveuse lui ayant dit qu'elle l'attendait, ça l'a beaucoup touché, car c'est la première qu'hormis ses amis quelqu'un l'accepte comme il est . 

    Le parapluie

    25ème vignette: Nous avons un gros plan sur Nobita, on ne voit ni son visage, ni le bas de son corps. On voit surtout son torse. Il tient entre ses bras le parapluie que lui a donné la serveuse. La façon dont il le tient montre qu'il tient beaucoup à ce parapluie, c'est un objet qui à une grande valeur sentimentale pour lui, car il est épris de la serveuse. Ce parapluie et les paroles de la serveuse le font réfléchir.

    Le parapluie

    26ème, 27ème et 28ème vignette: trois vignettes horizontales à peu près proportionnelles s'ensuivent. Dans la 26ème vignette nous avons un très gros plan sur Nobita, il a ses yeux qui regardent toujours dans le vide, il a une expression fatiguée et triste, on dirait qu'il se retient de pleurer. Dans la 27ème vignette nous avons toujours un très gros plan sur Nobita, et il est toujours dans la même position. Cette fois-ci, il ferme ses yeux brutalement et fronce ses sourcils. C'est à cet instant qu'est déclaré sa décision finale à sa réflexion: "Je me dit..."/"que la vie vaut encore la peine d'être vécue!", Nobita malgré tout ce qu'il lui est arrivé (son passé en tant que NEET, à la décharge illégale, entre autres), il a encore l'espoir de vivre une vie normale, et l'espoir d'avoir une vie sentimentale également. La 28ème vignette est toute noire, il n'y a aucun décor, ni personnages. Cette vignette marque sûrement la fin de sa réflexion, Nobita s'est endormi.

    Le parapluie

     

     

    Dans le film

    Le parapluie 

       Nous pouvons voir tout d'abord que la scène se passe sous un temps pluvieux ce qui symbolise la tragédie et la fatalité. Nobita a conscience de la possibilité de ne plus revoir la serveuse car il sait qu'il sera condamné à vivre dans l'obscurité avec la possibilité de se faire arrêter ou de mourir et qu'il ne peut certainement plus faire marche arrière pour changer son destin, c'était le prix à payer de leur lutte pour lui et ses amis.

       Il ferme la porte pour se couper définitivement de l'amour qu'il portait envers la serveuse du restaurant même si cela lui est douloureux mais on voit son hésitation revenir car au lieu de partir immédiatement il reste devant la porte. C'est alors que la porte s'ouvre et que la serveuse lui offre gentiment un parapluie. Nous pouvons deviner dès cette scène que Nobita refusera toujours en lui de renoncer à une vie normale et à ce qui lui est cher et donc il y a la possibilité d'une trahison car au lieu de lui refuser le parapluie il l'accepte et à cet instant même il marque une promesse de fidélité envers celle qu'il aime et donc à la vie et à la lumière, le parapluie est le symbole de son choix. Mais l'on voit que même après avoir fait son choix il ressent une certaine culpabilité, il est tiraillé par la promesse qu'il avait faite à ses amis et ne sait pas si revenir sur sa décision.

     

    Le parapluie

    Le parapluie

    Le parapluie

     

       Cette scène nous dessine un Nobita affaibli par un désaccord entre deux parties de lui-même, un côté de lui veut se battre aux côtés de ses amis et l'autre ressent de l'attirance envers une vie ou il pourrait prendre place dans la société comme n'importe quelle autre personne. Le spectateur peut ressentir de l'empathie envers lui et cette scène nous permet de comprendre la trahison qui s'ensuivra.

     

    Manga-film : comparaison du dialogue

    Le parapluie

    Le parapluie

    Le parapluie

    Manga:

    Serveuse: Oh... Il pleut! Monsieur attendez une seconde!

    Nobita: ?

    Serveuse: Il est un peu usé... mais je vous le donne!

    Serveuse: Oups! Dé..désolée.. il va plus vous encombrer qu'autre chose...

    Nobita: Ah...non.. pas du...je.... RAAH

    Nobita: Je..je vous remercie! Je..je le rapporterai la prochaine fois!

    Serveuse: Oh...mais non, ce n'est pas la peine! Il est tout déglingué!

    Nobita: Si, j'insiste! Je...je ne sais pas quand, mais... je reviendrai..vous le rendre!

    Serveuse: Eh bien passez quand vous voulez! Je vous attendrai!

     

    Film:

    Serveuse: Euh.. c'est pas grand chose, mais tenez.

    Nobita: Euh, mais...

    Serveuse: Ah, il va plus vous encombrer qu'autre chose...

    Nobita: Non. Je le prends. Je vous le rendrai la prochaine fois.

    Serveuse: Oh, pas besoin! Il est un peu abîmé.

    Nobita: Si, j'insiste pour le rendre. Je ne sais pas quand, mais...un jour, c'est certain...je vous le rendrais.

    Serveuse: Alors, je vous attendrai. Passez quand vous voulez.

     


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  • 1h07 à 1h10 du film

    Analyse détaillée de la scène dans le manga (qui se trouve à la fin du tome 2 de Prophecy jusqu’au début du tome 3)

      Avant la scène se trouve un flash-back où Okuda dit au groupe de Paperboy de ne surtout pas utiliser les cabines téléphoniques qu’on trouve en ville, car elles se trouvent dans le champs d’une caméra de surveillance (ce qui révélera la personne appelée, le sujet de conversation, la voix et visage de l’individu). 

      1ère vignette de l’extrait : on voit depuis la vision de Nobita une cabine téléphonique en ville qui est au centre de la vignette, et autour d’elle on voit de la végétation, la route, un panneau de circulation d’information. En profondeur du dessein on aperçois des voitures et à gauche de la cabine il y a un bâtiment.

    La trahison

      2ème vignette : elle occupe comme la première vignette toute la largeur de la page. Sur celle-ci on voit Nobita en contre-plongée, on ne voit que le haut de son corps. Il y a une légère brise de vent : des feuilles volent derrière lui, et semblent amplifier l’action. Une goutte de sueur se place sur sa joue gauche (à droite sur la vignette), il porte un polo simple et un sac à dos. On ne voit pas ses yeux (il porte des lunettes, masquant l’émotion qu’on aurait pu lire sur ses pupilles). Le ciel semble un peu couvert. Nobita est immobile, regardant la cabine téléphonique avec appréhension, nerveux de son futur aveux (sa trahison). Le haut de son visage est sombre, bouche fermée sévèrement, et on imagine qu’il fronce les sourcils, une ambiance tendue se crée autour de lui.

    La trahison

      3ème vignette : il s’agit d’un portrait très proche de Nobita (au dessus du menton jusques en haut du front). Ce portrait nous permet de mieux distinguer ses traits de visage. Il fronce les sourcils, sa bouche est crispée, et ses yeux sont toujours indéfinissables à cause de ses lunettes. Un fond blanc est positionné derrière sa tête, laissant apparaître la sévérité marquée sur son visage. Deux bulles de pensées l'entourent « De toute façon...ils m’ont forcé la main ! ».

    La trahison

      Il justifie son action, en se dépénalisant du groupe de Paperboy, jetant la faute sur eux. Il semble en colère, mais ses pommettes (rouges) et la goutte de sueur montre bien qu’il est nerveux (il est de nature peureuse).

      4ème vignette : zoom sur les pieds d’une personne, parce que Nobita doit entendre le bruit causé par la canne de l’individu, une onomatopée japonaise « kotsu / toc » nous fait entendre le bruit sur le sol (du trottoir certainement). Cela prouve bien le silence qui pèse sur l’action, et l’immobilisme temporaire de Nobita. 

      5ème vignette : l’individu à la canne est un vieil homme, accompagné de son épouse, une vieille dame qui lui prend la main avec bienveillance. Elle porte un bob, et le couple est illuminé de lumières, et semble heureux (tous les deux sourient). Des petits traits sont tracés autour de l’homme, on comprend qu’il tremble (vieillesse, maladie…). Les deux personnages semblent s’éloigner de la cabine, et continuer leur chemin vers Nobita. L’onomatopée est répétée.

    La trahison

      6ème vignette : zoom sur la main de la vieille dame posée sur celle de son mari. Le dessin semble précis, on voit l’ombre des vêtements mais on voit surtout le détail des mains des deux individus. Rappel du rêve de Nobita « Je veux une copine », Nobita veut quelqu’un qui l’accompagne dans la vieillesse, lui serrant elle aussi la main.

    La trahison

      7ème vignette : (en fond) les deux seniors s’éloignent du personnage principal, cette distance symbolisant comme celle entre son rêve et lui, ce qui accentue sa motivation à réaliser l’interdit annoncé par Okuda. La vignette semble coupée en deux, le vieux couple qui s’éloigne à droite, et le portrait d’Okuda (de son buste jusqu’en haut de sa tête), proche du lecteur, à gauche. Il a la tête penchée et ses traits de visage sont encore plus crispés et colériques qu’auparavant. La partie gauche de son visage est voilée légèrement par l’ombre, ses yeux sont toujours invisibles, on ne connaît toujours pas sa décision définitive. On voit le décor derrière lui.

    La trahison

      8ème vignette : il y a une coupure avec le décor, remplacée par un fond blanc, appuyant sur la réflexion de Nobita. Un zoom est placé sur ses deux mains, tenant fermement, avec colère et puissance, le parapluie que l’employée qui lui plaisait lui avait prêtée, Nobita lui avait promit de le rendre, même si il ne savait pas quand. Une onomatopée "gutsu" (japonaise) provient de sa prise fermée sur le parapluie.

      9ème vignette : il y a encore le fond blanc, et un zoom sur le visage de Nobita, penché, face au lecteur sur la vignette, gardant ses traits de colère, de nouvelles gouttes de sueur apparaissent, le doute l’envahit (et le remord peut être). L’action est fixée sur sa future action et ses doutes, pensées.

    La trahison

      10ème vignette : Cette vignette prend toute la page et est séparée en sept vignettes assemblées autour de Nobita. Il y a deux phrases de pensées au centre et de part et d’autre de Nobita. Trois images flash-back en haut, et seulement deux en bas de la vignette. On voit Nobita cette fois-ci de dos, le cadre s’arrêtant à ses genoux. La première vignette, tout en haut à droite, représente des verres posées dans une assiette, celles-ci sont renversés et baignent dans le thé vert. Un peu plus à gauche des déchets alimentaires (pizzas, entre autres ), représentation du mode de vie enfermé de Nobita, qui est un NEET. Puis à gauche on voit sa mère, effondrée, en pleurs, assise sur le sol de sa maison, reprochant à Nobita sa façon de vivre, elle trouve qu'il est indigne de son défunt père, et elle le chasse de la maison familiale.    

    Au centre de la page est écrit sur un fond noir « Il n’est pas trop tard », Nobita a la tête penchée. Ces pensées amplifient l’espoir, ses remords, sa colère, sa tension. En bas à droite on voit les jambes de quelqu’un courant dans la direction opposée de l’image à gauche représentant une maison qui brûle, cet homme est certainement Nobita, tentant de fuir la scène de crime (là où le groupe de Paperboy est né). Toutes les actions passées de Nobita on fait de lui l’homme pleins de remords qu’il est aujourd’hui, il veut avancer et se libérer de son passé douloureux, s’accomplir et se trouver une copine.

    La trahison

      11ème vignette : On voit Nobita en portrait en plongée, contrairement aux autres vignettes, ici on le sent véritablement déterminé, il a ouvert la porte de la cabine et y rentre. Par la suite chacune de ses actions sont dessinées (même minimes). Le décor de l’extérieur a disparu dans la cabine (sentiment d’isolement, d’étouffement du secret).

    La trahison

      12ème vignette : De nouveau dans la vision de Nobita, on le voit fixer le téléphone de la cabine. Par les fenêtres on peut voir la végétation à l’extérieur, tout y est lumineux. Un journal est également posé sur le téléphone.

    La trahison

      13ème vignette : Zoom sur la vue du téléphone, où sont écrit les numéros d’urgence a appeler.

      14ème et 15ème vignette : zoom sur le numéro qu’appelle Nobita (vignette à droite : 1-1 plus la vignette à gauche ), il appelle donc le 110, qui est la police. Ces actions sont décisives, Nobita ne peut plus faire marche arrière.

      15ème vignette : zoom sur le haut du corps de Nobita. On ne voit toujours pas ses yeux, comme si le mangaka voulait nous rappeler qu’il s’agit d’une trahison envers ses amis et Paperboy, ses actes nous semblent guider par l’égoïsme. Deux bulles rapportent les paroles de Nobita "Allo ? / La police?". Sa nervosité est toujours présente.

      16ème vignette : zoom sur le journal, il y a également deux bulles de paroles de Nobita : "Euh...voilà / C'est à propos des menaces de mort qui font la une des journaux". Quand on parle de quelque chose on a tendance à le regarder en même temps. Ce qui explique que le regard que Nobita pointe sur le journal, il a peut-être improvisé ces phrases maintenant. Ce qui peut démontrer l’action précipitée de Nobita, cette trahison est finalement un moment de faiblesse et de doute de Nobita.

    La trahison

      17ème vignette : La vision de Nobita porte maintenant sur le décor extérieur. Trois bulles de paroles sont rapportées ici lors de sa conversation avec la police "Oui / C'est ça!". Je voudrais parler au responsable de l’enquête ! ». Détermination du personnage, et le lecteur s’attend maintenant au moment fatidique : la trahison !

      18ème vignette : dernier regard sur le parapluie, allégorie de l’espoir de Nobita (la vignette est longue verticalement)

    La trahison

      19ème vignette : zoom très proche sur le côté droit du visage du personnage principal, comme si le lecteur était à côté de lui et écoutait ce qui serait inavouable pour les amis de Nobita. Le fond est de nouveau de blanc, la conversation est au cœur de l’action, il y a deux bulles : "En fait ça fait trois ans / Que je le connais"

    La trahison

      20ème vignette : dé-zoom sur le personnage et la cabine. Celui qui restait immobile devant la cabine a accompli un grand pas, et le voilà enfermé dans l’espoir (de la cabine). On voit le décor environnant de la cabine et deux bulles qui flottent autour de celle-ci "Oui / Je vais tout vous dire".

    La trahison

    Fin du tome 2

      21ème vignette : vision sur le parapluie "On a fait connaissance il y a trois ans / Quand on était travailleurs journaliers sur ce chantier! "

      22ème vignette : vision en contre plongée de la maison de chantier, sombre, pour accompagner l’histoire contée « Je ne sais pas exactement où il se trouvait/ C’était à environ deux heures de route de la gare où le recruteur était venu nous chercher ».

      23ème vignette : cette fois-ci il y a une image flash-back de Paperboy (Okuda devine t-on avec les paroles) « l’un de nous fait office de chef il désigne les cibles et décide des actions à mener ! ».

    La trahison

      24ème vignette : regard de nouveau porté sur le journal "les journaux disent qu'on veut se venger de la société / Mais ils se trompent!".

      25ème vignette : Zoom porté sur le côté gauche (cette fois-ci) de Nobita, la conversation téléphonique prend un tournant : ce n’est plus les images qu’on voit se coordonner avec l’histoire mais le visage de Nobita, il laisse un blanc après la deuxième bulle de parole "Notre véritable objectif c'est..."

    La trahison

      26ème vignette : image flash-back à forte teneur émotionnelle, trois de ses quatre amis réunis autour d’une table, mangeant, ils sourient tout les trois, au centre on trouve Hyoro, la raison d’exister de Paperboy. Ce que Nobita allait dire à la police lui saute aux yeux. Et dans la prochaine vignette c’est la raison d’être dans cette cabine qu’il va remettre en question, il ne peut pas faire ça !

    La trahison

      27ème vignette : Nobita doute, devient muet, il y a un zoom sur ses lunettes, ses sourcils sont froncés...

    La trahison

      28ème vignette : vignette percutante, Nobita jette le téléphone à son emplacement « Clac », des traits de vitesse suivent son bras posant le téléphone. La vue du lecteur est placé face au téléphone qui va se poser. Nobita serre les dents, il ne peut pas se dévouer à faire ça.

    La trahison

      29ème vignette : Il souffle d’épuisement après l’appel passé avec la police, qui lui a demandé beaucoup d’effort.

      30ème vignette : Il regarde le téléphone posé et semble le nettoyer avec un chiffon (il a peur).

      31ème et 32ème vignette : une expression de rage est maintenant visible sur son visage, il prend le parapluie et pousse avec son coude la porte. On ne le voit que de dos.

    La trahison

    32ème vignette : il court dans la direction opposé à la cabine, le bruit de la course est rapporté « tap »

    La trahison

      33ème vignette : on voit exclusivement la caméra de surveillance située derrière le dos de Nobita : c’est ce qui va le démasquer.

    La trahison

      Après la correspondance établie avec un « terroriste », cela va se révéler très intéressant pour la police, qui va diffuser l’information aux membres qui sont sur l’enquête (notamment l’identité de Nobita).

     

    Analyse de l’extrait dans le film (à 1h07)

      Avant cet extrait on voit Okuda faire des recherches sur l’ordinateur d’un Pitboy sur la policière qui le poursuit, Erika.

     

    La trahison 

    La trahison

     

       L’extrait commence par la caméra qui s’élève et dévoile Nobita en entier, il tient fermement le parapluie de l’employée qui lui plaît. Il a un visage triste et regarde fixement le restaurant où il a l’habitude de manger et où travaille sa serveuse. Un léger vent souffle dans l’air. La scène se poursuit sur Nobita composant un numéro de téléphone sur son portable, il marche, précipité par sa décision. Il porte un sac à dos et un polo. Il commence la conversation téléphonique par la même phrase nerveuse du manga "Allô, c'est la police?", alors qu’il vient d’appeler la police (mais dans le film cela nous permet de comprendre qui il appelle). Le bruit de la ville se fait entendre autour de lui. La vue de la caméra se concentre sur Nobita (le haut de son corps) tenant son portable, et commençant sa discussion téléphonique. "C'est à propos des nouvelles qui font la une sur Paperboy". 

      Il lance quelques coups d’œil discrets autour de lui, se préparant à dire la vérité sur Paperboy à la police. Nous n’avons que le point de vue de Nobita pour la discussion qui se fait "Oui...Je...les connais", peu après avoir dit ça il s’arrête, très sérieux, il prend quelques secondes, puis enchaîne "J'étais leur camarade", il reprend une nouvelle inspiration et recommence à marcher "les gens disent qu'ils veulent se venger de la société, mais en fait ce n'est pas ça". Il parle plus fort prêt à tout sortir de lui, toujours aussi sérieux et déterminé. Apparition en fond d’Okuda qui marche puis qui aperçoit Nobita et s’approche de lui, "leur véritable objectif" il tourne la tête, étant aux aguets des bruits de pas et tombe nez à nez avec Okuda, il raccroche en l’ayant aperçut. On voit Nobita surprit, tenant d’une main le téléphone, de l’autre le parapluie, dans une posture maladroite, incertaine, comme ouverte à l’arrivée de son ami.

     

    La trahison 

    La trahison

    La trahison

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    La trahison

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      Gros plan sur Okuda, qui fronce les sourcils « Je confisque ton portable » alors que Nobita allait essayer de lui expliquer « Je... » mais le leader lui a coupé la parole. La caméra est maintenant sur un Nobita nerveux, et comme surpris, il essaie de justifier son action « Je suis juste un peu effrayé ». Il ne sait pas où regarder, n’osant pas affronter les yeux de son ami « Mais j’ai raccroché », Okuda regarde dans une autre direction que celle de Nobita, qui continue « Et puis je n’ai rien dit », cette fois-ci la caméra reste sur Okuda. Ses yeux sont posés sur le sol, la mâchoire crispé, puis regarde son ami d’un air quelque peu méprisant, mais sérieux « Tout sera bientôt terminé », il se veut peut-être rassurant. La caméra montre cette fois-ci les deux amis face à face, au centre l’action, se regardant tout deux, immobiles. La caméra tourne un peu. Nobita silencieux donne son portale à Okuda, très lentement, son ami le prend tristement, lâchant son bras le long de son corps, puis le range lentement dans sa poche, il part précipitamment sans un mot. Nobita reste longtemps immobile après, la main toujours levée, les bruits de pas d’Okuda résonnent, puis l’écran noir apparaît, et une autre scène s’enchaîne. 

     

    La trahison

    La trahison 

    La trahison

    La trahison

    La trahison

      

      Après on peut voir la vidéo du groupe d’ami avant la mort d’Hyoro, chaque membre réléve son rêve. C’est là qu’on apprend que Nobita « veux une copine ». 

     

    La trahison

    La trahison

     

    Manga-film : comparaison du dialogue

     

    La trahisonLa trahison

     

    Manga:

    -Euh...voilà 

    C’est à propos des menaces de mort qui font la une des journaux 

    ...Oui. C’est ça ! 

    En fait ça fait trois ans que je les connais 

    ...Oui, Je vais tout vous dire

    On a fait connaissance il y a trois ans . Quand on était travailleurs journaliers sur ce chantier ! 

    Je ne sais pas exactement où il se trouvait. C’était à environ deux heures de route  de la gare où le recruteur était venu nous chercher.

    Les journaux disent qu’on veut se venger de la société. Mais ils se trompent ! 

    Notre véritable objectif c’est...

    Il devient muet, incapable de continuer à dire la vérité,  puis raccroche.

    Film:

    -C’est à propos des nouvelles qui font la une sur Paperboy 

    ...Oui...Je...les connais 

    J’étais...leur camarade 

    (silence) Les gens disent qu’ils veulent se venger de la société, mais en fait c’est pas ça 

    leur véritable objectif…

    Okuda s’approche de son ami, Nobita raccroche subitement (démasqué). 


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